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SOFI MAISONNEUVE née en 1971 à Bayonne.

Elle est issue de l'école des beaux-arts de Cambrai, après un passage à Tarbes, (DNAT de graphisme.)

 

Diverses rencontres l'ont nourrie, notamment avec Jeannine Georges-Biot qui l'a accueillie à son arrivée à Paris, mais aussi avec Diane Deriaz qui a côtoyé les plus grands artistes tels que Man Ray (qui l'a photographiée), Max Ernst, Paul Eluard,… Dans le Val d’Oise, elle expose et défend des artistes en tant que commerçante à « L’effet papillon Â», Boutique de gastronomie fine, qui tout doucement est devenue une galerie d’art.

 

En 2006, de retour au Pays Basque, elle crée "SELARUAREN UMEAK" (les enfants du grenier, en hommage à l’atelier qui existait autour de René Paul Gelos) à Ascain ; une petite galerie chaleureuse où de nombreux artistes ont pu exposer, tels que Dominique Gentreau.

Entretemps, elle fait des performances et expose sa production dans diverses galeries en Aquitaine telles que « le bois des fées » dans le Gers.

 

En décembre 2012, elle soutient un projet et réussit à convaincre Andoni Iturrioz d’utiliser Larraldea dont il est le propriétaire, et elle crée "la BRIGADE CONTEMPORAINE"…. Sa structure associative a organisé des événements artistiques divers (expos, concerts), tous habités par l’énergie humaine née des rencontres entre les artistes, énergie qu’elle sait si bien insuffler.

Lesdits artistes venaient de tous les coins de France et le rayonnement de la Brigade s’est étendu, cherchant à faire découvrir des talents émergents, autour de fidèles comme Jean-Marie Salanié, Dominique Gentreau, Yvana Duchêne, Nicolas Fropo ou Nino Noma. Certains d’entre eux ont d’ailleurs pris une belle envergure (Danielle Delgrange) et même internationale (Florian Eymann) depuis que la Brigade les a présentés! Le point d’orgue reste ces deux semaines passées à Biarritz, salle de l’Atabal, en juillet 2014, avec la performance d’Olivier de Sagazan et une douzaine d’artistes exposés.

 

         L’achat d’un local à Saint Pée sur Nivelle permettra un temps d’ouvrir l’espace à une galerie, « La Danse des Oiseaux Â», qui mettra en avant de nouveaux talents (notamment Marythé Avella, Eider Astrain, ou le Péruvien Luis Miguel Portilla), signe de l’ouverture sur toutes expressions picturales choisies, bien sûr pour leurs qualités esthétiques, mais aussi pour leur force signifiante et leur rareté.

 

En marge de tout cela, Sofi continue de laisser libre cours à sa sensibilité, en écrivant pour les artistes (particulièrement un très bel article à propos de Berg, salué et récompensé par le magazine Artension) ou en imaginant des nouvelles, un roman (avec son mari "Jean-henri",  La danse des oiseaux) ; à l’occasion de la présidentielle de 2017, elle a même publié un beau programme politique altruiste, à l’utopie visionnaire, base de réflexion évolutive en fonction des contributions, proposée à tous ceux qui seraient désireux de construire un monde plus juste, plus vivable et riche d’échanges, de participations. 

 

Chacune de ses rencontres alimente une pensée, une recherche permanente d’idées nouvelles, et des envies de projets qui foisonnent : la vie continue, l’envie d’avancer aussi ! En s’appuyant sur tout ce qui a été fait, poursuivre avec volonté dans cette optique positive et tournée vers l’autre !

Jean-Henri Maisonneuve 2017

 

Ps : Mère de trois enfants, je précise adorables.  Mathilde, Louise, Julen.

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